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juin 2023

Grand beau temps sur La Ciotat en ce mois d’avril, les dauphins dans la baie, les conditions idéales pour s’initier aux mélanges. Le collège des instructeurs Provence-Alpes proposait à ses membres un stage trimix élémentaire. Evidemment j’étais partante ! Pour une fois que je peux me remettre en situation d’élève. Après deux plongées de (ré) adaptation au maniement du pony et du parachute avec dévidoir (qui nous a valu de bons éclats de rire), nous avons pu goûter à l’hélium. Pas convaincue sur le premier mélange (18% d’hélium seulement, pas une grosse différence à 55m), j’ai vite compris quand les pourcentages se sont élevés. A nous les joies des descentes dans le bleu sans narcose, mais aussi la précision des remontées à la minute près. Ce stage tout en rigueur anglo-saxonne (avec calculs de run time et autres best mix) a trouvé en Provence une résonance toute latine, grâce à la chaleur de nos formateurs Alain Beauté et Jean-Marie Garat. Et le dernier jour, la récompense, Philippe Peyrusse de Plongée Passion nous a conduit sur l’épave d’un junker 88 posé près de Cassidaigne, sur un fond de 72m. 74 en fait, mais ça il ne faut pas le dire car le trimix élémentaire est limité à 70m! La descente est longue, mais une fois au fond on se sent comme à 30m. Du coup on peut profiter tranquillement de l’avion et de ses nombreux habitants. 
Et juste avant de remonter, sur le sable, plein de pennatules, ces fameuses plumes roses connues de Johan et Luc…. Mais c’est une autre histoire!

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Plongée Teck. 
Tout d'abord, un recycleur, qui se compose de: 1 filtre à chaux sodé, une bouteille d'oxygène de 2 ou 3 litres, une bouteille de diluant (trimix ou nitrox) le tout pesant entre 23 et 25 kg.
La préparation du mélange, c'est le plus compliqué: suppresseur piloté à l'air comprimé entre 8 à 10 bars, qui gonfle en mélangeant, l'oxygène et le diluant.
Avantage de ce type de plongée, pas de risque de bulles plus d'autonomie, paliers plus courts.
Optimisation de la décompression, d'où plongée plus profonde et plus longue, sans d'énormes paliers et délai raccourci entre les plongées.
Voilà pourquoi ces Clermontois viennent à Callelongue, pour essayer de concurrencer notre célèbre Téléscaphe?..qui fut à cette époque une grande avancée dans le monde sous-marin, mais qui n'a duré qu'une saison !...
Nos clermontois tiendront-ils plus d'une saison?...
A moins qu'ils trouvent du nouveau matériel un peu plus lourd et encombrant.
Alors pour ceux qui seraient tenté par ce genre de plongée Teck à vos palmes.
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En ce samedi 8 mai 2010.

A quelques heures où nous allons fêter deux anniversaires de sexagénaires (que nous relaterons plus amplement dans un autre article).

Après une plongée dans la calanque de plusieurs aspirants niveaux 2, nos moniteurs bénévoles se sont concertés après un long débriefing : et le club des morses de Callelongue vient de s’enrichir de 3 nouveaux niveau 2 : Martine, Alain et Philippe « le grand ». Photo ci-jointe

Dans l’attente de la validation des autres aspirants, nos nouveaux élus nous ont promis qu’ils fêteront dignement l’évènement, par une soirée qui restera un moment inoubliable dans la mémoire collective des Morses de Callelongue.

Niveau2

 

Pendant que la plupart des Morses conjuguaient avec une eau  particulièrement froide cette année, nous étions sept à émigrer sous les eaux chaudes des Maldives. Pour certains, c’était une première, pour d’autres, cela rappelait de bons souvenirs. Départ de Nice en milieu d’après-midi avec une escale de nuit à Dubai, où nos envies de shopping ont vite été anéanties, tant les prix sont dissuasifs, pourtant l’activité dans le « duty free » est débordante malgré l’heure avancée de la nuit. Arrivée ensuite à Malé en début de matinée avec les formalités administratives qui mettent Lucien hors de lui. En effet bravant les interdits, il avait dissimulé une bouteille de pastis dans son sac de plongée, hélas elle était repérée par le scanner du douanier. Confisquée, elle lui sera tout de même restituée au retour. Transfert sur le dhonii, puis embarquement sur le « Blue Shark » notre hôtel marin pour dix jours. Retrouvailles avec les moniteurs avec qui nous avions fait connaissance, il y a trois ans et qui maintenant s’occupent d’un des trois bateaux  de « OK Maldives ».

 

 

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 Descente sur Malé Sud pour une première plongée l’après-midi sur une épave qui va permettre à chacun de régler son lestage, et à l’un d’entre nous (il se reconnaîtra facilement) de mettre au point son matériel à l’entretien approximatif.Le soir escale à Ghuraidoo où lors de la visite de l’île, Marc qui était en maillot fut obligé de transformer son tee-shirt en short afin de respecter les consignes d’habillement. Le lendemain, première plongée phare du séjour, la passe de Ghuraidoo, distribution des crochets pour s’accrocher et ne pas s’épuiser dans le courant qui finalement s’avèrera léger hormis lors de la remontée dans la passe. Descente ensuite dans le sud sur Felidhoo où nous enchainons les plongées à 40 mètres au rythme de trois par jour (merci le nitrox).

La première partie du séjour est consacrée aux passes où sur l’une d’entre elles, nous avons pu observer un magnifique requin-marteau que Christian put mettre dans la boite de sa caméra. Remontée ensuite sur Ari Atoll. Changement aussi sur le type de plongées. Tout d’abord la classique recherche du requin-baleine. Les conditions météo ne sont pas bonnes, ciel couvert rendant le repérage difficile. Malgré ça, au bout d’une demi-heure, nous en repérons à deux doigts de l’étrave du bateau. Mise à l’eau, malheureusement, un autre bateau a compris que nous l’avons repéré et lâche ses plongeurs juste sur le requin-baleine  qui aussitôt plonge vers les abysses. Nous pestons et retournons vers le bateau, mais là un second requin-baleine est repéré par un autre bateau.   

 Cette fois tout le monde se met à l’eau sans bruit à distance suffisante pour ne pas l’effrayer. Nous pouvons ensuite suivre notre hôte pendant dix minutes, où nous pouvons filmer et prendre des photos à loisir et prendre aussi beaucoup de coups, car tous les bateaux du voisinage rappliquent et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a une certaine bousculade dans l’eau. Au bout d’une dizaine de minutes, notre prince des mers plonge à son tour vers les profondeurs. Retour ensuite à l’abri sous un grain conséquent. Une fois, la météo revenue clémente, nous partons cette fois en bouteille sur le même site et là encore deux requins-baleines. Nous avons été comblés. Dernière plongée de la journée sur un site à mantas. Elles sont au rendez-vous, malheureusement, les japonais aussi qui se prennent pour les zéros à Pearl Harbour, au mépris de tout savoir-vivre et de toutes les consignes d’approche des raies. La remontée se poursuit sur Ari atoll avant l’arrivée sur Doncalo, site dont j’ai vanté les mérites toute la semaine, mais la plongée a permis de vérifier que cela était justifié.

 


 

 

Cela faisait la troisième fois que je faisais ce site, et il est toujours égal à lui-même : soixante-dix minutes scotché à 20 m clampé avec le crochet à observer le ballet continu des mantas. Le soir, plongée de nuit, le classique thila de maya-fushi. Le gros (énorme) barracuda qui accompagnait les plongeurs pendant toute la plongée n’est plus là, et l’absence de courant entrainent une fréquentation plus faible qu’à l’habitude. Nous pouvons de tout de même y percevoir quelques requins chassant mais sans la frénésie que j’ai pu y voir la première fois. Direction ensuite l’atoll de Rhasdoo réputé pour ses requins-marteaux, mais hélas, ils ne furent point au rendez-vous. Le séjour ensuite à sa fin avec une dernière plongée sur Malé-Nord avant le retour sur Malé avec la visite de la ville le dernier jour et son traditionnel marché aux poissons avant un retour sur Nice toujours via Dubaï.

 

Après avoir joué un rôle dans "Plongée Baignoire" un film de JC EUGENE, notre BEES 2 s’entrainerait-elle pour aller retrouver Nicolas HULOT dans les tuyaux d’USHUAÏA ? L’équipe des Morses de Callelongue, lui souhaite de réussir cet exploit qui sera relayé dans le monde sous marin par notre "Télé Potin, notre Télé du matin" en espérant quelle ne s’égare pas dans le siphon de la baignoire, voire du lavabo ou plus encore dans celui des WC. Bon courage Marie Laure!……


Photo Martine Malègue

 

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