Le coin des Morses
Pour ce samedi 21 juillet, après une nuit de violant orage sur "Callelongue" notre calanque du bout du monde, me voici embarqué avec Marc, Henri et huit autre Morses sur notre fidèle "Suscle II".
La mer est légèrement formée, le mistral commence à se lever, d’où direction le "jardin" qui se trouve sur la côte nord/est de l’île de "Riou" à l’abri du mistral.
Dés notre arrivée, nous constatons que nous ne sommes pas les premiers, déjà plusieurs embarcations de plongeurs étaient sur les lieux, la bouée d’amarrage étant occupée, nous avons donc jeté l’ancre non loin d’autres pneumatiques qui étaient eux aussi ancrés.
Deux rotations étant indispensables, pour la sécurité surface, d’où Marc, Henri et mes zigue, avons fait la deuxième rotation.
Dès l’arrivée de la première palanquée, nous nous sommes mis à l’eau, visibilité bonne, léger courant et une température de l’eau agréable.
Après 53 minutes et une profondeur oscillant entre 20 m et 10 m, nous avons pu y croiser, filmer et photographier, des familles de mérous déambulant entre les gros blocs de pierre, des compagnies de rougets de belles taille, de nombreux sars, quelque chapons, barracudas, diverse sorte de labres et bien d’autres.
Sur la route du retour, le mistral s’étant levé et la mer formée, à la pointe de la calanque du bout du monde, nous avons récupéré deux plongeurs n’ayant plus d’air dans leurs bouteilles, qui étaient en train de dériver dans la houle et le courant, plusieurs embarcations qui passaient par là n’avaient pas récupéré ces deux plongeurs qui faisaient des signes de détresse.
Voilà encore une plongée terminée avec panache.
- Détails
- Écrit par Jean-Claude Eugene
- Affichages : 190
En ce 14 juillet fête nationale de la prise de la bastille et de la révolution, je ne parlerai pas du serment du "jeu de paume" (Le serment du Jeu de paume est un engagement solennel d'union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, par 300 députés du tiers état, auxquels s'associent certains députés du clergé et de la noblesse lors des états généraux de 1789), ni de la Marseillaise chantée par les marseillais allant délivrer Paris, bref je ne vous parlerai que de la visite de l’exposition qui se trouve dans l’usine à plomb de l’Escalette.
Pour cela j’étais accompagné par "Gloria" la Clermontoise la compagne de "Philippe", qui lui plongeait avec nos morses du bout du monde.
Nous avons pris le bus de la ligne 20 celle de Callelongue / Madrague de Montredon, ce qui était déjà une aventure car Gloria qui n’avait jamais pris ce bus.
Arrivée quelques minutes plus tard, nous voici à l’escalette pour entamer notre visite des deux maisons de l’architecte "Jean Prouvé" et les sculptures de : Parvine Curie, Stahlty Lardeur, Coulentianos et Haber qui se trouvent dans divers endroits de l’usine.
Après plus d’une heure de visite en compagnie de notre guide, nous avons pu découvrir beaucoup de lieux que nous ignorons, ainsi que quelques histoires sur les raison pour lesquelles les usines "WEISS" de Callelongue qui faisaient de la soude caustique et de l’acide chlorhydrique à l’usine à Plomb de l’Escalette et "Legré Mante" à la Madrague de Montredon, le premier fabricant mondial d'acide tartrique y étaient implantées.
- Détails
- Écrit par Jean-Claude Eugene
- Affichages : 171
Chacun peut comprendre que des lieux comme la Calanque du Bout du Monde entraîne les esprits vers de belles histoires ... Jean-Claude Eugène, le Totem vivant de Marseille Sport Loisirs Culture reste d’ailleurs le meilleur d'entre nous pour les raconter !
Aujourd'hui, c'est plutôt le côté obscur de ce lieu de Légende dont nous allons parler...
Pour commencer, il n’est pas inutile de rappeler qu’une part importante de cette Légende repose sur le fait qu’en 2018, il est possible - avec une participation aux frais très raisonnable - de pratiquer la plongée subaquatique dans un parc national, en profitant de toutes les commodités apportées par deux anciens cabanons en bord de mer transformés en club de plongée.
Quant au maintien vivace de cette Légende, il est dû à l’esprit associatif des membres de la section plongée de MSLC.
Mais, qu’est-ce que l’esprit associatif chez les Morses ?
Pour nous, c’est s’approprier individuellement notre Légende et avoir la volonté d’agir ensemble pour continuer à la construire et à la consolider.
Naïvement sans doute, nous pensons que cette stratégie (ou cette culture) est partagée, acceptée et comprise par tous ; que c’est le terreau commun, à partir duquel de nouveaux projets et de nouvelles perspectives peuvent germer plus facilement. Que chaque Morse a compris qu’il est un acteur indispensable à la survie de l’association
Mais, c’est oublier qu’il existent des fantômes dans notre club de plongée de la Calanque du Bout du Monde.
Plus précisément, il s’agit de fantômes de Morses : c’est-à-dire des personnes qui ont abandonné (ou n’ont jamais compris) l’esprit associatif ; qui restent étrangères aux rappels verbaux ou écrits relatifs aux règles de bon sens du « plonger et cohabiter » en groupe.
Arriver à un tel niveau de médiocrité et de mépris vis-à-vis des responsables, des encadrants et des adhérents qui s’investissent régulièrement relève en effet de la manifestation surnaturelle.
Les fantômes du club de plongée.... ce sont ceux qui laissent des traces de leur passage (photos) pour que les « Autres » (ceux qui rangent le matériel et assurent un minimum de tâches domestiques) sachent qu'ils ne sont pas seuls à occuper les lieux.
Mais surtout, ce sont ceux qui empoisonnent l'atmosphère paisible de notre club, qui créent la polémique, qui provoquent la colère et le dégoût et découragent les plus volontaires ...
Que faire sinon espérer que ces fantômes de Morses sachent lire..... Mais aussi, sachent réfléchir que si aucun effort n'est fait, ils seront peut-être chassés de ce lieu qui leur paraît si appréciable....
La colère gronde.
Le site Internet de la CNIL (commission nationale informatique et libertés) fournit aux responsables et plongeurs courroucés du vendredi matin les informations utiles pour installer - dans le respect des règles officielles - un système de vidéosurveillance dans les locaux du club.
Doit-on en arriver à cela en arrivant au club (voir illustration CNIL) ?
Par ailleurs, le règlement intérieur de la section plongée (version du 26 mars 2015) prévoit, en son article XVII « DISCIPLINE ET VIE ASSOCIATIVE DE MSLC - PLONGEE », les dispositions suivantes :
« Les responsables et encadrants sont habilités à intervenir à tout moment pour faire respecter le règlement. »
« Le collectif a tout pouvoir pour prendre des sanctions à l’égard d'un adhérent qui ...... a une négligence avérée envers le matériel, les locaux ou le milieu naturel. »
« En cas de manquement grave avéré, la sanction peut aller jusqu'à l'exclusion temporaire ou définitive. »
Pour terminer, la station de gonflage a été découverte indisponible le vendredi matin 20 juillet, jour de la « plongée des amis ».
Une soupape de sécurité - au niveau de la rampe extérieure de distribution - se mettait en débit continu dès la mise en pression. Ce qui doit sans doute expliquer le fait que plusieurs bouteilles club n’étaient pas gonflées.
Pourquoi le responsable matériels (Marc) n’était-il pas informé de la situation ?
A bon entendeur, salut !
Le Collectif des plongeurs du vendredi matin.
- Détails
- Écrit par Le Collectif des plongeurs du vendredi matin
- Affichages : 182
Nous savons que la Saint Henri (ou Henry) se fête le 13 juillet ; les Espagnols en profitent aussi pour souhaiter une bonne fête aux Henrio.
Le 13 juillet à Marseille s’inscrit dans la longue lignée des chaudes journées d’été. Alors, que dire d’un vendredi 13 juillet passé dans la calanque de Callelongue ? ...
Quel bonheur et quelle chance pour les Morses du 20/22, avenue des Pébrons de pouvoir bénéficier de ce cadre magnifique ! Tout la communauté des plongeurs de MSLC apprécie en effet de pouvoir boire un verre ou manger sur la terrasse du club entre copains et refaire le monde.
Dommage que ce plaisir soit gâché par une minorité qui profite de nos locaux et les laisse dans un état déplorable en partant.
Cela doit être une façon parmi d’autres de tirer un bras d’honneur aux responsables et encadrants bénévoles de notre association loi 1901 et de bien montrer que leur vraie motivation restent en fait les tarifs pratiqués sur place. Le reste, c’est-à-dire le bénévolat, l’entraide, l’intérêt commun bien compris et partagé, etc. C’est de la littérature !
Nous n'allons pas faire un inventaire à la Prévert des « indices matériels » qui caractérisent cette minorité (espérons qu’ils soient réellement minoritaires !) ; chacun se fera sa propre analyse de la situation découverte à 8H00, le vendredi 13 juillet 2018.
Pour commencer :
-
Verre à apéritif abandonné sur un coin d'une table ;
-
Cafetière Expresso laissée sous tension électrique ;
-
Toilettes restées éclairées et parfumées de manière ammoniacale grâce à l'urine : c’est l'esprit écolo sans doute, le fait que certains ne tirent pas la chasse d'eau.
Mais l'apothéose est dans la cuisine, des asticots par centaines qui grouillent sur le sol carrelé au milieu de morceaux d'assiette cassée.
Ne pas oublier le barbecue découvert avec son capot en position ouverte, une grande plaque de cuisson pleine de graisse trônant sur les grilles et retenant des aiguilles de pin.
Ne nous attardons pas sur l’odeur pestilentielle qui avait envahi les locaux, due à la poubelle de la cuisine dans laquelle se déroulait -température ambiante aidant un processus biologique aérobie de conversion non contrôlée de matières organiques (sous-produits de l'élevage, déchets organiques d'origine ménager, etc.) ........
Est-ce aux plongeurs du vendredi de nettoyer les miasmes de ceux des jours précédents ? C'est en tout cas ce que certains pensent, semble-t-il, à l’énoncé des évènements susmentionnés.
Ce local à usage de cuisine pourrait changer de destination et devenir, par exemple, un atelier pour l’entretien et la maintenance du matériel. Il suffit peut-être d’une décision du conseil d’administration de MSLC prise après le constat fait un certain vendredi 13 juillet 2018, et sur proposition du bureau de la section plongée. Que penser ?
Allons-nous être tous pénalisés ou prendre nos responsabilités et repartir sur de bonnes bases ?
Le Collectif des plongeurs du vendredi matin
- Détails
- Écrit par Le Collectif des plongeurs du vendredi matin
- Affichages : 199
Pour ce premier samedi de juillet rythmant avec première plongée de ma 75° année, me voici embarqué sur le "Suscle II" en compagnie de Marc, mon fidèle binôme.
Je tiens à remercier tous les morses qui me descendent mes bouteilles et ma ceinture de plongée, qui m'aident aussi à mettre mon bloc sur notre embarcation, car à mon âge le matériel devient plus lourd que d'habitude.
J'oubliais, j'étrennais ma nouvelle combinaison de "Sub-Evasion".
Direction le site dit "la Télévision" : Pour ceux qui ne connaissent pas ce site et la provenance du nom tout simple (les grottes sous marines au sud de l'île de Riou ne sont pas câblées Canal, ni connectées à la TNT, enfin pas encore...
Cette grotte a été ainsi nommée par les plongeurs en comparaison avec lueur bleutée de la "petite lucarne" du temps des tubes cathodiques).
Cette grotte, je dirais plutôt ce tunnel ayant plusieurs sorties, quand on le prend par le bas en remontant du fond, laisse apparaitre une magnifique lumière bleue d'autant que la sortie principale, quasiment rectangulaire et orientée à l'est donne vraiment l'impression d'une télé allumée sans programme. Mais, bon d'accord, c'est avec beaucoup d'imagination.
Après avoir mouillé dans la petite anse protégée du Mistralou, le vent souffle à 30/40km/h, ça devrait tenir sans problèmes, d’où notre mise à l'eau.
Durant cette plongée de 45 minutes et profondeur maximum de 36 mètres, nous avons pu voir et photographier, gorgonocéphale doris, chapon, mostelle, corail, denti, murène, et bien d'autres.
- Détails
- Écrit par Jean-Claude Eugene
- Affichages : 217